Ses rives

Istanbul est la seule ville au monde qui voit son territoire se trouver à la fois sur deux continents. Les deux rives d’Istanbul, européenne et asiatique, sont séparées par le détroit du Bosphore, Bogazici en turc. Ce détroit, qui relie la mer Noire et la mer de Marmara, a une longueur de 32 kilomètres et une largeur allant de 700 mètres à 3 kilomètres. La rive européenne d’Istanbul comporte la vieille ville historique alors la rive asiatique est essentiellement résidentielle et moins touristique.

Sur les bords des rives du Bosphore, on peut admirer de magnifiques maisons traditionnelles en bois construites au contact et au niveau de l’eau, appelées yali en turc, qui correspondent généralement à des résidences secondaires pour des familles aisées d’Istanbul. Ces maisons furent établies à partir de la fin du 18ème siècle, mais surtout durant le 19ème siècle.

Afin de passer de la rive européenne à la rive asiatique ou vice versa, deux possibilités s’offrent aux stambouliotes et aux touristes, soit par l’un des deux ponts routiers suspendus (le pont du Bosphore et le pont Fatih Sultan Mehmet) ou  soit par les nombreux bateaux franchissant fréquemment et à plusieurs endroits le détroit d’une rive à l’autre.  En supplément de ces deux alternatives, un tunnel ferroviaire sous le Bosphore, le Marmaray, est en construction et devrait être opérationnel dès 2012.

Les rives européennes et asiatiques d’Istanbul ne sont pas les seules rives que comptent la ville. En effet, à l’intérieur de la partie européenne d’Istanbul se trouve la Corne d’Or, estuaire de 7,5 kilomètres de long et de 750 mètres de large allant du Bosphore depuis le quartier de Sultanahmet jusqu’à celui d’Eyüp plus au nord. Il s’agit aujourd’hui d’une attraction touristique incontournable d’Istanbul de part la beauté des paysages qui l’entourent.

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